Petit cirque de province

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle… et bien allons au cirque !!! Le cirque de l’Atlas est en tournée. Le cirque de l’Atlas comme son nom ne l’indique pas ne présente pas de grands fauves africains. Petit chapiteau, lamas qui broutent l’herbe du bas-côté, nous sommes loin de notre traditionnel cirque hivernal Arlette Grüss avec son numéro hallucinant de motards volants et son grand orchestre. La magie du cirque va-t’elle opérer ?

J’ai quelques craintes gardant un souvenir pathétique d’un petit cirque du Sud-Ouest où le triste pelage des animaux le disputait aux tristes numéros des clowns. Ici, le cirque est familial avec le père multi-fonction : M. Loyal, dresseur, clown et même garçon de pistes, la mère acrobate et faire-valoir en paillettes du reste de la troupe et le premier fils jongleur et dompteur. Les numéros s’enchaînent sans fioritures. On est revenu à l’essence du cirque, quasiment pas d’accessoires et des classiques mais qui impressionnent toujours comme le numéro de jonglerie : un cylindre, une planche sur le cylindre, le jongleur et ses boules en équilibre sur la planche. C’est basique mais ça fonctionne. Les enfants sont entraînés par la spontanéité du spectacle y compris mon ado. Entre alors en scène le petit dernier de la famille, 11 ans qui joue l’apprenti-clown. Les ficelles sont grosses mais sympathiques. Je me prends à glousser. Petit moment de bonheur simple.